Monotonies
Poème triste
Vivre du jour, le jour, hors du temps
Ça s'apprend et ça prend du temps
Est-ce se perdre que de perdre son temps
Et, au fait, combien t'en reste t'il, de temps
Monotone solitude, l'âme brouillonne, à vide, bouillonne
Vivre hors des conventions, de l'assemblée des hommes
Vivre hors du temps, de la société, de l'autre qui ordonne
Qui façonne tes pensées, tes actions et ton temps métronome
Que reste t'il de toi, sans la borgne compagnie des autres personnes
Qu'un sac énorme, difforme, de désirs informes, de pensées uniformes
Éclosion de mornes manies bouffonnes qui ronronnent, monotones,
Érosion des vieilles passions passées, atones, et que toujours tu annones
Cafard n'a homme, tes envies, tes besoins désormais se cantonnent
A attendre, Shalom, qu'enfin l'heure de la grande faucheuse sonne
L'on te pardonne, ma pomme, ces zones d'ombres où tu papillonnes
Car, en somme si tu raisonnes, à vivre hors du temps mon bonhomme
C'est à la mort en personne que tu chantonnes
Et la mort en approche, hélas
Et cette vie qui s'affaisse et se tasse
Et ce corps sans panache qui se casse
Et ces fesses aussi
Et ces féminines audaces qui s'espacent
Et ces derniers Amours, vaches et rapaces
Ultimes extases bravaches qui s'entassent
Et ces fesses aussi
Et l'ennui qui cravache et t'enlace
Et tes rêves de potaches qui s'effacent,
Et tes envies se détachent et te lassent
Et ces fesses aussi
Farce du reflet fébrile de ma face
Facile facétie de l'âge, qui, salace
A sa façon façonne ma gueule, coriace
Et ces fesses aussi
Soupe à la grimace fâche devant la glace
Et conscients bien lâches du temps qui passe
Le cœur puis l'âme crachent et s'encrassent
Et ces fesses aussi
Éternellement gagnante, définitivement pugnace
La mort est ancrée dans ma vie, bien vivace
Et la mort en approche, hélas, je la devine vorace
Et ces fesses aussi
Mourir, piètre menace, car d'évidence grasse
Entre la vie et la mort il n'est point d'espace
Sache qu'ils sont amis, amants à mort, tenaces
Et ces fesses aussi
Oh putain quelle ambiance sur l'Atao ….
Alleye, un autre, pour se détendre, quoi que ...
A l'ânesse
Chanson paillarde
(Refrain - Bis)
Plein la culotte d'la carotte l'en navet
Rapace à pines la pin up épinglait
Rabats ta queue car l'Ânesse cul mulet
Raclure de cul la cocote a le tout pet
Rapide au pieu la petiote s' depiautait
Elle con s'homm'ais des culcul r'bites assez
Ras la casquette la coquine ça s'ticket
Et refrain etc etc etc ...
C'est nul, mais ça fait du bien ...
Vous avez d'autres question ?
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