20.4.10

Retour vers le Cap Vert

Malgré la rage au ventre qui m'étreint, rempli de la disparition de Roxao, dans l'avion je me sermonnais : surtout, surtout pas d'inutiles colères... José (son gardien Capverdien) allait surement me servir je ne sais quelle innocente histoire, quelque mystérieuse maladie, pour me faire passer la pilule ..  De toute façon, rien ne la fera jamais revenir !

Ne rien dire, ne rien reprocher, enchaîner … 
Préparer l'Atao, ravitailler de suite (bouffe, eau et gasoil), et, sous huitaine, me casser, fissa, transat direction les Caraïbes ... Et naviguer, naviguer enfin, sans autres souci que bouffer du mile, plein Ouest, direction les Amériques ...
Via Mindelo sûrement, pour tester l'Atao, avec qui, depuis mon dernier chantier, je n'ai fait que quelques sorties côtières, pour aller à la pêche, sans trop le forcer sous voile, au prés, pour savoir si mon changement de bordés et mon calfatage tenait le coup … Je ne voulais pas « l'hiverner » avec d'éventuelles nouvelles fuites.
Si tout va bien, départ fin Janvier, le timing est impeccable, pour les Alizés, en 20 (25) jours de mer maxi c'est torché, La Barbade, remonter les Antilles, puis revenir en France. Avec (enfin) un peu de bol, ça aurait pu se jouer … Mais bon le « bol » ce n'est pas ma spécialité ces derniers temps !

Deux mois et cinq jours d'absence.
Le plus simple c'est que je liste les dégâts (et les vols)

Moteur serré.
Ils ont fait entrer de l'eau de mer dans les cylindres, puis ils ont laissé ça mariner, puis rouiller … Et oui encore une fois !
Je l'avais briefé pourtant, ne pas insister au démarrage …

Moteur Johnson de l'annexe en vrac.
Je l'avais rentré dans le bateau avec interdiction absolue d'y toucher, il commençait à merder, l'hélice patinait, un peu … A mon retour, je le retrouve au cul de l'annexe rigide que Loïc a offert à José, tous les pêcheurs du coin s'en serve pour leurs transferts à leurs canots de pêches … Il ne crache plus d'eau mais qu'importe (turbine foutue). Il ne fonctionne plus qu'au ralenti, l'hélice patine comme une folle. L'embout de connexion d'arrivée de gasoil a disparu (volé un soir au quai paraît t'il), ils ont décanillé le capot et branchent le tuyau en direct, après le filtre de gasoil. Ils tournent sans huile de mélange, ça coute cher l'huile de mélange ... La poignée de portage est cassée, le capot ne tient plus sur son socle ...

Mes Batteries neuves vidées, 
Celles que je viens d'acheter à Dakar, deux fois 70 ampères seulement, que j'entretiens comme la prunelle de mes yeux. Elles sont épuisées, à sec, 5 volt au compteur … Les deux batteries de servitudes, la batterie moteur … Il me restait, en sécurité trois vieilles batteries. Elles tiennent mal la charge, mais je les avais rechargées, je les gardais en secours … José à viré les nouvelles vides,les a remplacé par les vieilles, vide puis il a tout laissé en vrac. L'une d'elle a tout bonnement disparue … 

Balcon avant arraché.
Il ne tient plus que par trois vis … Un plaisancier, paraît-il, m'aurait bingué à son arrivée de nuit et ce serait barré illico après le choc … José était à terre, il n'avait rien pu faire... Moi je soupçonne fort, le catamaran « trimballe couillon » qui fait du « Day Charter » mouillé à coté de l'Atao d'avoir encore fait des sienne. Je l'ai déjà vu cogner trois bateaux, de suite, lors d'une sublime manœuvre d'atterrissage, arrachant tout au passage …

Régulateur d'allure faussé
Je l'avais démonté avant de partir ne laissant que le socle. Il est tordu, une des barres de soutien pendouille dans l'eau, un des coté du socle a « mordu » le bois sur près d'un centimètre de profondeur. Un choc encore, avec une pirogue « bourracha » (bourrée) surement 

Œuvres mortes constellées de chocs
Pendant le chantier j'avais repeins, une fois encore, les oeuvres mortes (la coque hors de l'eau), en blanc. Un laque glycéro pas chère mais bon, c'était propre … Traces de rouge, de bleu, de vert, de jaunes me voilà « logotisé » à l'africaine ! Ce sont des traces de barques qui ont abordé l'Atao sans manières. Putain ça a du être la fête là, en mon absence! Mes quatre barbatages ont disparu ...

Gazinière hors d'usage
Elle « gît » sous un centimètre d'huile. Plus un pet de gaz n'en sort, de toute façon mes bouteilles de gaz ont disparu (je finirais par les récupérer, vides bien sûr). Il faut tout démonter, les gicleurs sont bouchés. Elle n'est plus toute neuve cette gazinière, un peu corrodée au démontage tout s'effrite  entre les mains, il faudra ressouder, remplacer, modifier … Impossible d'imaginer de naviguer sans pouvoir faire à manger. La réparation de cette gazinière ça représente, avec les moyens du bord et les soudeurs à l'autre bout de la ville, des heures et des heures de boulot. Bordel même un coup d'éponge il aurait pas pu donner ce con !
Je ne récupérerais pas mon four, la molette de variation du gaz est faussée. Adieu petits poissons en papillotes (quoi que dans la cocotte ?).

Et puis cette crasse, cette crasse infâme …
Depuis le départ, je n'avais jamais eu de « Cucarachas » (cafards), désormais ils pullulent ...
La poubelle, pleine, est couverte de jolis petits asticots blancs ...
Les chiottes, bien entendu, sont bouchés (et ces odeurs!!!). La cuvette est pleine d'une bonne vieille merde rancie toute verte, toute gluante de mon bon José. Il faut vider « ça », démonter, nettoyer la pompe, déboucher les tuyaux, débloquer les vannes …
Puisque qu'il(s) n'avai(ent) plus de batteries, pour s'éclairer, ils utilisaient des bougies ... Mais pourquoi donc utiliser une petite assiette pour poser la bougie ? Sur la table du carré (marquetée) des litres de cire figée, sur la table à carte, et la cuisine, la salle de bain, la cabine avant, au sol aussi … Hey, Mongilou, de quoi tu te plains, ils auraient pu foutre le feu aussi !  Ouch, frayeur rétroactive … La lampe à pétrole (que m'avait offert ma mère au Canaries, et qui m'a sauvé la mise bien des fois, en mer, est cassée, poubelle …).
Roxao a eu ses dernières chaleurs, avant de mourir … Tous les draps, les housses de coussins du carré sont salis de petites auréoles de sang séché … Sa dernière missive, horrible testament...
C'est trop gore, à vivre, il faut laver, ça, aussi ...

Les fonds de cale sont couverts d'huile moteur. Mais bordel d'où qu'elle vient celle là ? Même avec de l'eau de mer plein les cylindres, l'huile n'aurait pas dû s'échapper … Il faut nettoyer, au chiffon … Puis remplir d'eau de mer, et nettoyer de nouveau, au chiffon … Il est tant d'interstices dans les fonds d'un bateau en bois où l'huile s'immisce, puis rejaillit … Impossible de laisser ça en l'état, je ne peux pas me permettre à terme de boucher les pompes de cales …
Ce faisant, je « récolte » des tonnes de poils de ma Roxao. 
Dernières caresses odieuses, huileuses, poisseuses …
Nausées !

Et José toujours de se pavaner sur les quais de Palmeira, réclamant son bon salaire pour ce travail de gardiennage si laborieusement accompli ! J'y reviendrais …

En deux mois la ligne de flottaison s'est couverte d'une épaisse chevelure d'algues. A gratter ...
Et le pont, le mat sont recouverts d'une fine poussière rouge gluante et de merdes de piaf. A nettoyer …


Et puis toutes ces bricoles aussi qui ont mystérieusement disparues :

Par mesure de précaution avant de partir, à tout hasard, j'avais démonté toute mon électronique de navigation (écran radar, GPS, VHF, radio BLU ...) et quelques autres bricoles (jumelles, compas de relèvement ...). Pas que je me défiais de José, je le croyais honnête à l'époque (et Loïc était censé le surveiller) mais les « visites » des bateaux de plaisanciers sont « courantes » à Palmeira …  J'avais confié un gros sac à « Jany », un italien expatrié, installé à terre depuis plusieurs années. Bien m'en a pris … Sauf que, à mon retour, surprise, la cerise sur la gâteau, Jany a déménagé … Fermant maison, boutique et tutti quanti … Pendant huit jours j'angoisse pour mon sac, là je suis cuit ! J'arrive finalement à le joindre par téléphone. Il s'est installé à Mindelo où un nouveau juteux business l'attendait (Ah ces hommes d'affaires). Il a confié mon sac à un pote de toute confiance à Espargos … Finalement je récupère mon sac, au complet. Merci Jany ...

Mais jour après jour je m'aperçois qu'un tas de petites bricoles manquent à l'appel, des petits rien, des petites choses, que l'on néglige, quand elles sont là :

Quatre de mes six barbatages
Une batterie
Deux rames d'annexe
Deux casseroles
Deux gros couteaux de cuisine
Trois assiettes (logotisée « Atao » aussi vieilles que le bateau)
Un gros seau noir
Un petit réveil rouge
Une aussière de 25 mètres
Une bobine de fil coton de 4mm de 100 mètres
Un ciré et un pantalon ciré vert
Quelques Tee shirt, un pantalon, deux shorts
Un téléphone (dont l'alimentation est foutue mais réparable)
Un détendeur de gaz « de sécurité » - celui en place est foutu également
Deux tournevis, une clef à molette, une scie, un cutter
Deux clef à pipe (de 10 et de 13 bien entendu), du scotch de bricolage
Une lampe torche étanche
Mes palmes mon masque mon tuba
Ma boite à pêche (hameçon, plombs, leurres, fils …)
Un duvet et un drap
Un bidon de 20 litres d'eau
Quelques bouquins, en Français les cons …
Ma carte maririme du Cap vert ...

Mon stock de piles (les grosses, les moyennes et les petites) une quarantaine en tout (pour la BLU, les lampes torches, les lampes Led, le GPS de secours …) …

Mon sac stock de manilles, serres joints, serre tuyaux, poulies a diminué de moitié

Mon stock de bouffe a été pulvérisé, il ne reste pas une miette de rien!
En partant j'avais 3 étages de boites de conserves dans un équipet : 3 kilos de riz, 3 gros paquets de nouilles, des sauces tomates, des paellas, des cassoulets, des raviolis, du maïs, des haricots verts, des confitures, du nutella, du café, du nescafé, du sucre, du lait en poudre, des mayonnaises, ketchup, piments … 
Enfin bref, le bordel habituel d'une cuisine de bord de célibataire fauché vaguement équipée il ne reste rien, walou, nada. 
Seules quelques des boites vides aux fonds moisis qui trainent, histoire de « faire » du volume ...

C'est risible au départ de France ce type de disparition, de bouffe …
Mais ce stock c'est une sécurité à bord au cas où …
Et pour le remplacer au Cap Vert … La bouffe ça coûte cher, mais d'une force ...

Je ne supporte plus cette pauvreté chronique qui me rend mesquin.

Et José toujours de se pavaner sur les quais de Palmeira, réclamant son bon salaire pour ce travail de gardiennage si laborieusement accompli ! J'y reviendrais …

En fait, par mille petits désordres, je me rends compte que chaque équipet a été retourné, visité ...
De la poupe à la proue ...
Cette liste n'est pas exhaustive, j'en suis sûr …

Les premiers jours il faut vivre sur l'Atao au mouillage, pas d'annexe (mon Zodiac est toujours décollé « du fond », le moteur hors bord flingué …), je suis totalement dépendant des autres Capitaines pour mes transferts « à terre », à l'aller comme au retour … Pas de lumière, pas de gaz pour le café du matin et la bouffe quotidienne, pas de chiotte, la crasse chronique, les cafards … Pas fait pour améliorer  
Je ne m'aperçois que quelques jours plus tard que le moteur est complètement serré, une fois les batteries rechargées … Blocage, blocage …

Très rapidement mes relations avec José s'enveniment … 
Le second jour il me dit à propos de Roxane que « Yo no soy Deos ». « Je ne suis pas dieu ».
Qu'elle est morte tout à fait « naturellement », de maladie. J'apprends par des plaisanciers qui étaient présents la veille de sa mort Roxane gambadait tout à fait normalement sur le quai, qu'ils lui avaient fait un calin. Je n'arrive pas à la croire, j'ai envie de le tuer, je ne le veux plus dans mon environnement ...
Dès le second jours je lui interdit l'accès à l'Atao, foutu branleur. C'est une masse, de muscle, le José, au final … Et moi je suis plutôt, à la base, un « non-violent » … Mais au fur et à mesure que je comprends l'étendue des dégâts la haine me monte …
Et lui toujours d'exiger, toujours en public, quatre cents euros d'émolument pour sa magnifique prestation sur mon bateau (le salaire mensuel d'un instituteur ou d'un policier ici).
Et moi, également en public, d'énumérer la liste des dégâts, des « trucs » qui manquent ...
Les Capverdiens se marrent …
On frôle la baston, une fois, deux fois, trois fois …

Dans cette ambiance « géniale », il y a « Captain H » qui est présent  … Lui avait confié son bateau à Loïc - le Français dont j'ai souvent parlé ici – qui est rentré en France le mois précédent mon retour, dont José était le « factotum » et un peu le « garde du corp ». En partant Loïc a laissé les clefs du bateau de « Captain H » a José. Sur son bateau (de « Captain H », donc) il manque pour près de 3000 euros de matériels divers … « On » a vu José débarquer des tas de choses (en annexe) de son bateau. Légitimement « Captain H » va voir la police locale pour porter plainte contre José.

Solidarité insulaire, les policiers refusent catégoriquement d'enregistrer sa plainte, ou d'intervenir d'une quelconque manière à ce sujet … Il n'y a donc aucun recours possible de ce coté là !





Un Dimanche soir à Palmeira, tard … Comme tous les Dimanche soirs à Palmeira, l'ambiance est électrique, cortadisée (le fameux Rhum), tout le monde (enfin une grosse majorité des gens) est « bourracho » (bourré) – On enchaine les « Pinch » (les brochettes), on boit, on vit quoi …
Certains fument le crack bien sûr (moi pas), certains draguent (moi pas), certains dansent (moi aussi, un peu …). 

Fin de soirée, « Captain G » et moi même nous dirigeons vers son annexe pour rentrer, en ligne droite si possible, à nos bateaux respectifs. José apparaît, déchiqueté, agressif … Il me demande un peu d'argent pour.
Je lui répète, pour la centième fois, qu'il peut toujours se coller, et que jamais jamais jamais il ne recevra un centime (enfin un cent d'escudos) de ma part pour sa si brillante prestation …  Moi aussi je suis un peu chaud, voir très chaud, comme la braise d'ailleurs, la haine et la rancune aidant !
Je lui re balance Roxane dans la gueule et, et, et …
Très clairement je le ridiculise devant ses trois potes qui sont là!
Je les connais, ces trois gars là, des pécheurs du coin, pas des méchants dans le fond, je le sais, rien à craindre de leur coté. Ils ne se mêleront pas de l'embrouille, si embrouille il doit y avoir …
D'autres personnes sont là !
Tout le monde se marre … C'est la fête à Palmeira.
Ambiance baston sur le quai du village de pêcheux, normal, pour un Dimanche soir …
On se colle nez à nez, on s'insulte, mais aucun coups ne part … Non je ne frapperais pas le premier, mais qu'il me touche seulement et je l'explose, parole d'homme. A ce moment là, je suis prêt pour lui mettre la plus grande tannée de sa vie …

 Finalement la tension baisse, il s 'éloigne, ce ne sera pas pour ce soir …

Je me détourne, je pense à « quelque chose d'autre », José disparaît de mon « champ de vision » ...
Je me souviens, je me baisse pour caresser « Nice » le chien de Paul, le charpentier naval de Palmeira, le dernier amant de Roxao (« Nice » pas « Paul » si vous me suivez … J'écris au kilomètre, à c't'heure, pardon).

Et là je me prends une manchette de la mort en plein menton.
C'est José qui, tout remonté, est revenu en traître, pour me foutre un pain dans la gueule …

Je suis à moitié sonné ! Je crache une dent … Merde encore une …
Je réalise que je viens de me prendre un pain, par cet enculé de José.
C'est l'heure de l'ahali ...  

Je me précipite sur lui pour lui défoncer la gueule, enfin …
« Captain G » me hurle alors « attention » il a un couteau …
En effet il a un putain de « knife » de pêcheur entre les mains.
Je me calme …
Je me casse, piteux …

Merde je viens de me prendre un pain dans la face !
Et nous en resterons là, jusqu'à mon départ.

Les jours suivants je gratte, je lave, je répare les merdes de José. J'ai la haine au ventre de ne pas avoir au moins pu décoincher la gueule de cet enfoiré de José, l'assassin de ma chienne. Je ne suis pas un « fighteur », je ne suis qu'une merde … Je vous emmerde …

Je resterais trois semaines à Sal, le temps de nettoyer tout ça ...
Je démonte le moteur tout est bouffé de rouille là dedans, c'est irréparable … 
Il faut changer le moteur, une fois encore ...
Je décolle de là bas le 10 Février 2010, direction Dakar donc, pour changer mon moteur Peugeot diesel.


Nb: Ci dessous la photos de la gueule de cet enfoiré de José, il s'appelle Joseph en fait.
C'est le black au premier plan – derrière c'est ma gueule à moi tout maigrelet avant mon départ pour la France – putain c'te sale gueule que j'ai en ce moment.

Amis plaisanciers qui me lisez, si de hasard vous passez par Sal et que vous rencontrez cet enfoiré. Faites lui juste de ma part les plus profondes « AMITIES DE ROXAO », il comprendra ...

Je suis certain, qu'un soir, bourré, il l'a tué, par inadvertance …

Et surtout surtout surtout ne lui confiez pas votre bateau en gardiennage. Ce type est une pauvre gars incompétent et voleur … Au dernières nouvelles il gardait un bateau nommé TOUCAN. Le voyant s'occuper de mon bateau, et de celui de « Captain H » je suppose que son propriétaire était en confiance. 
Pauvre, pauvre capitaine du Toucan, si je savais comment le prévenir  ...








6 commentaires:

Anonyme a dit…

Yesss !!!
C'est reparti !
A 200 à l'heure !
Vas y Gilles, bats toi, t'as vu pire, tu réussiras.
Serre les dents ( euh, pardon!), concentre toi sur le bateau, pas sur les autres...seul le silence est grand
Ah, dis donc, t'as du jus d'être reparti, chapeau bas l'ami
Ca c'est ce l'aventure, de la vraie
Je croise les doigts pour toi
Voddo

Gwendal Denis a dit…

J'ai prévenu le propriétaire du TOUCAN via STW...
Pour le reste et bien je reviendrais laisser un commentaire un peu plus étoffé.

bernard a dit…

Merci à Gwendal de m'avoir prévenu.
Hélas, dans les écrits du propriétaire d'ATAO, je retrouve à peu près ce qu'il m'est arrivé : cambuse vidée, idem pour les batteries, crasse, etc...
Cela me servira de leçon et doit inciter les autres à la méfiance vis-à-vis de ce José et d'une manière plus générale des capverdiens trop démunis pour rester stoïques devant notre profusion de biens.

sone a dit…

Learn More Here replica louis vuitton bags More about the author Louis Vuitton replica Bags see this page bags replica gucci

Unknown a dit…

find out here Learn More Here my blog see it here right here click here for info

tavo a dit…

Visit Your URL Go Here internet Gucci Dolabuy use this link Visit This Link