20.7.09

Dakar, travaux, bis repetitas

RADOUB Ou - Obsédante « Voie d’eau »

Je sais, je suis un piètre bricoleur. « Calfater n’est pas une science innée ». Je ne sais plus qui a dit ça mais c'est « pas con », sûrement quelqu’un qui cherchait « à flotter ». Alors « ça flotte mon pote » ?
Tentative d’explications, de mes diverses interventions à ce sujet sur l’Atao, sans concession ni mensonges.

Hey, les « supers Capitaines ce qu » STW, ou de « Hisse et Ho » c’est peut être le moment de vous rendre chouya utiles. Là je veux bien quelques conseils professionnels !!! Juré je ne moufterai pas si « vous me blaguez » à ce sujet …

A / Détecter « La source »,
L’origine de la voie d’eau

En mer,

L’eau suinte (parfois 120 litres par heure – bon gros suintement on va dire), dans les fonds de cale de l’Atao. Toujours de l’avant. Quand je bouche les « anguillers » (Traduction : les « anguillers » - pas certain de l’orthographe – sont de ridicules minuscules petits trous percés dans les varangues – euh poutres structurelles latérales – qui permettent la circulation de l’eau à l’intérieur de la coque précipitant celle ci, par le principe de pesanteur, vers le « point - le + - bas » des fonds de cale, où se trouvent les pompes permettant de l’évacuer ..

Vous me suivez ? ou j’suis pas très clair – écritures du matin, gorgée de café, reprenons …

Donc quand je bouche ces foutus anguillers à l’avant, l’eau "entrant" rempli les « fonds de cales » à l’avant donc, le « point bas » reste vide. A l’intérieur, "ça" se situe sous le second réservoir d’eau, sous la couchette de la cabine . Je l’ai déposé déjà 4 fois en deux ans, ce foutu réservoir (il faut tout démonter coffres, vaigrages, tuyaux – 4h00 de boulot (aller !). Une fois le réservoir « décoinché », superbe repère visuel de « la voie d’eau » qui gicle entre les Bas bordés et la quille (donc pas entre deux bordés - retours de galbords ? Fuite "à la rablure" ? Ce foutu raccord de, j'ai oublié le nom, Brion, qui joint la quille en bois et la principale membrure de l'étrave - m'faudrait un bouquin tout de même), l’origine de l’entrée d’eau n’est donc pas clairement visible ni définie,… elle coule par pression le long des bordés, contre la quille, jaillissant par pression.
Conclusion, en mer, l’eau rentre par l’avant, sous le niveau de la quille !

A terre,

Là il faut hâler le bateau « à terre », en gardant un peu d’eau dans les fonds de cale.



Gratter vite fait les « coquillages et crustacés » accumulés sur la coque, laisser sécher et observer. Toutes (paraît t’il) les « voies d’eau » se révèlent, devinez comment ? Ben, « en suintant » ne vous déplaise … Voie d’eau « à l’envers », l’eau s’évacue vers le sol, pendant deux jours le bois gorgé d’eau au niveau des fuites, euh, l’expurge … Le phénomène est visible, il suffit de noter au marqueur « où qu’ça coule » puis de colmater « localement » ensuite, avec de l’étoupe et du mastic (je sais que là il y aura "polémique", c'est toute la ligne qu'il faut reprendre, sinon aux intersections "vieux calfat" et "calfat neuf" il risque d'y avoir des pressions "inopportunes" …).

L’Atao en photo, second diagnostic :
Le maillon faible, à l'avant tribord



B / Calfater, donc

Gratter vite et proprement les zones « à calfater », virer les anciens mastic, la (le ?) vieil’ étoupe … Laisser sécher deux jours, au soleil d’Afrique à plus de 40 ° à l’ombre, pas trop longtemps pour que le canote ne dessèche pas complètement, mais suffisamment pour que le bois « à travailler » dégorgent son eau, bref un certain temps …

Léger ponçage gros grains « à la main » pour éliminer les résidus une fois le bois sec …

Pré couche dilué au « minium » peinture antioxydante « au plomb » (normalement, ici à Dakar on en trouve) pour saturer un peu le bois, séchage ...

Pose du « coton de calfatage », c’est mon choix ...

Ici pour les pirogues ils utilisent plutôt les vieux « tee shirts » usagers, ou, au mieux, des pièces de toile de sacs de jute. Il existe des fils d’étoupe goudronné tressés très dense, ou alors des boules de fibres de chanvre « à tresser ». Moi c’est du « coton » sinon rien !
J’ai entendu dire (les gens parlent beaucoup, pendant que tu fais le travail, ils ne disent jamais la même chose …), que « les suisses » imprègnent leur cotonnade dans l’huile de lin durant 24H00 juste avant la pose (pour qu’elle ne sèche jamais ? pour la « gonfler » avant la pose ?), que les « espagnols » le gorgeait de peinture minium pour l’imperméabiliser, et les « sénégalais » que …

Moi je les mets à sec ! (Noudoudiou).
Enfin je veux dire mes cotons, de calfat ; au naturel quoi ... La logique c’est que, une fois le bateau remis à flot, le bois du bateau regonfle au contact de l’eau, que le coton, bien et équitablement tassé entre les bordés, se sature d’eau également, gagnant ainsi en volume, pression et compression sont les mamelles du calfatage, et que donc que ça me bouche ce foutu trou et qu’on en parle plus …

« Zéro » en dissertation ce matin, que de circonvolutions.
Kikicomprendpas ? Donc …

Pose du coton, en boucles. Tasser les boucles face à la coque, ou latéralement si les espaces à colmater sont trop importants, garder toujours la même taille de boucles (sinon création d’inutiles épaisseurs débordant à l’intérieur). Le son du « maillet » sur le « fer à tasser » (un monde aussi, ces putains de « Fers », un peu comme « au golf » y’en a pour les petits trous, d’autres … Moi, je n’en ai qu’un, de 4mm) vous informe de la bonne pression et de la densité du coton ainsi dûment, et néanmoins habilement, coincé dans les bordés.



La plus grosse connerie à faire à ce niveau c’est de « trop » enfoncer le coton.
Désépaissir le coton pour le raccordement avec l’ancien calfat (hum)

Le geste (du calfateur) est, comment dirais je, vachement fatigant, les bras en l’air en permanence, coups de marteau en rythme et en force, respect pour ces générations d’hommes …

Une fois le coton posé, appliquer (avec amour, pourquoi pas) une couche de minium pur, sur le coton, sur les espaces « interbordés », un peu pour imperméabiliser, surtout pour servir d’accroche au mastic …

C/ Mastiquer

Ca, ça a été « ma connerie » la dernière fois, ici, il y a deux mois. Permettez que je « m’étende » un peu sur le sujet, elle m’a coûté chère « cette dernière leçon ».

15 jours à peine après mon dernier calfatage, je m’échoue pour la première sur un banc de sable du Saloum. Vexe ! Deux marées (24h00) avant de pouvoir « en sortir ». Je suis censé en « parler » plus bas, enfin plus haut, enfin dans le chapitre Emmerdes au Saloum …

La marée baisse, l’Atao se couche, j’inspecte « à pied » la coque ainsi découverte. Et là, « la Zoubi » - tu vas arrêter d’écrire des gros mots oui, y’a bobo et baba qui te lisent désormais, donc, euh, « flûte zut » tous mes mastics ont fondu, y’en a plus, du tout, walou … Les cotons de calfat sont « à vif », à « fleur de coque » (dirais je, c’est tellement plus poétique) sur l’ensemble du travail récemment terminé … Le pire c’est que l’Atao ne faisait quasi pas d’eau à flot (3 litres / jours pas plus), aucun indice ne me laissait soupçonner que je naviguais sans mastics ... J’aurais pu entamer mon retour aux Açores comme ça, « ça » aurait peut être tenu ?
Moralité: c’est le coton qui assure l’étanchéité, pas le mastic …

A quoi sert le mastic donc ? Là je subodore … A maintenir, les cotons en place, pour éviter qu’ils ne « s’arrachent » « en ligne » ou qu’ils ne pourrissent au contact des pollutions de l’eau ... Et surtout à éviter que algues et coquillages ne mordent sur les « champs » de bordés … Comme c’est là déjà les cas, des centaines de petits mollusques se sont accumulés, forçant déjà presque les bordés « à s’écarter », en à peine 15 jours …

Masticage donc …

Je suppose qu’il existe bien des solutions aujourd’hui, avec les mastics « modernes ».

La « tradition » veut, c’est ainsi que mes vieux calfats sont faits, que l’on y applique du « mastic de vitrier » à base d’huile de lin mélangé à un « sécatif » (je suppose que ça veut dire un produit qui accélère le séchage) en l’occurrence de la peinture antioxydante « minium au plomb » … Trois à quatre jours de séchage « à l’air libre » semblent suffire (m’a t’on dit). Le mastic de vitrier étant un produit « aquaphile » censé finir de sécher sous l’eau. Le principe de ce mastic est qu’il reste souple, supportant ainsi les légers déplacements des bordés lorsque le bateau travaille …

Lors de mon premier calfatage, le problème c’est que je n’avais plus de mastic de vitrier « en stock » à bord ... J’en ai cherché partout, dans Dakar, me retrouvant systématiquement dirigé vers un « produit », nommé « mastic de lin », qui, contextuellement, semblait y ressembler fichtrement … Quoi que, de souvenir tactile, un peu moins dense, un grain plus fin, blanc (cf la photo ci dessous …).



J’ai donc mélangé « ça » avec du minium (trop de ?). Et roule la barbouille, entre les bordés.


J’offre trois jours de séchage « au produit » (à 5 000 Fr par jour la location du chariot j’abrège, un peu trop ?, le séchage). Au moment de remettre à l’eau je me rends bien compte que le mastic est encore un peu trop mou. Mais « Produit aquaphile », me susurre mon pote Alain, mon conseiller technique (charpentier marine en France), « ça séchera sous l’eau ! J’ai re calfaté des centaines de chalutiers en France, vu les cadences, en cinq jours l’affaire est bouclée, le 6ème jour ils foncent à 30 nœuds dans les vagues pour rejoindre les lieux de pèche. Ca tiendra, c’est sûr ! ».

Ca aurait pu, ça aurait du, tenir, ce truc, j’en suis certain, si j’avais eu du vrai « mastic de vitrier ». Mais pas avec ce « mastic de lin » là, sénégalais. Il eu fallu au moins 15 jours de séchage « à l’air » pour qu’il tienne. C’est là ma seule « explication » quant au superbe « foirage » de ce foutu premier calfatage …

Second calfatage, ces derniers jours donc, je suis confronté au même problème, pas de mastic de vitrier. Je change « tous les cotons » une nouvelle fois, minium, puis, en guise de « mastic », j’utilise du « Sykaflex » colle polymère noire de jointage bois, le dénommé « 11 FC + » (puisque qu’il existe des dizaine de type de sykaflex). C’est le « produit » que m’avaient conseillé les pécheurs « Lisboates » (Lisbonnais ? - comme me suggère le correcteur d’orthographe de Bill), lors de mon premier « radoub » à Lisbonne donc ...

Pas très orthodoxe comme solution, mais il se trouve que là, en la matière (et guise de matière), je ne sais pas où le trouver, «le doxe » (le texte), le mode d’emploi, les solutions de rechange, quand tu n’as pas le bon produit, ben tu te demerdes ...

Donc Sykaflex « 11 FC + » est ma solution choisie pour ce second calfatage.
Toujours trois litres d’eau par jour, à l’arrêt, rien n’est parfait …
Inch’Allah, ça tiendra, l’avenir nous le dira …


D/ Rustine

Ca c’est une « innovation personnelle », pour ce chantier …
Bon il doit bien exister un vrai mot de marin pour expliquer ça, la technique doit exister depuis perpette les olivettes, je ne l’ai que réinventé je suppose, mais rustine, le mot, je l’aime bien …

24 heures avant la remise à l’eau de ce second chantier de radoub Dakarois (D’acariens ?, comme me suggère …), le « Syka » sèche, le bateau se dessèche, le soleil cogne comme un taré. Début de soirée, petite vérification, et là coup au cœur, une « nouvelle coulure » d’eau signale un nouveau point faible …
C’est le « remaillé » (la pièce de bois) que j’ai façonné à Lisbonne, inséré dans un bordé, qui en séchant, commence à se décoller, le bois dégorge, quelques gouttes à peine … C’est également là que se concentrent la majorité de mes interventions de calfatages. Le bois à cet endroit, sur trois bordés sonne un peu plus creux, solide mais sûrement faible, affaibli … En fait il faudra sûrement, à terme, les changer ces bordés (ou les « epoxyser » - putain Bill fout moi la paix, j’invente mes mots si je veux - en profondeur, comme disait (question pour un champion?) : )

Je n’en ai plus les moyens, plus le temps non plus (passer Gascogne avant la Mi Septembre). En quatre heures de boulot, vite fait bien fait, je conçois une « rustine » donc, en contreplaqué, qui recouvre toutes les parties « affaiblies ». « Minium » dilué pour saturer le bois, séchage, une bonne grosse couche de Sykaflex entre la coque et la rustine, 12 vis courtes inox chanfreinées. « Collé, vissé », saturé de minium et c’est joué … C’est pas de « la règle de lard », ça mon cochon, mais ça rassure …


Tu m’aurais demandé de faire ça il y a deux ans, j’y serais encore je crois …
Avec ma petite rustine j’avais l’air d’un con, ma mère …

Deux litres d’antifouling là dessus (15 €), repeindre l’avant et une seconde couche de 20 centimètres sur la ligne de flottaison. Fin du chantier calfatage … 110 € de sortie chariot (7 jours en tout dont cadeau de deux jours pour cause de WE par Aruna). 20 € d'adhésion au CVD. Peintures, pinceaux, 2 cartouches de sykaflex, peinture blanche pour retouches des oeuvres mortes, une planche de contreplaqué de 8mm, 12 vis inox, deux jours de "coup de main" de Omar.

Coût total de ce second calfatage environ 250 €


L'Atao change de "garde robe"
Grenat foncé, très raccord avec son fond "bois rouge"


Vous croyez que ça va tenir vous ?
3000 Miles ?



Révision des voiles



Diego
Le maître voilier du CVD, dubitatif devant mon foc à réparer






Je vais faire court:


* Réfection de la chute de "grand voile" déchirée sur au moins 7 mètres
130 €


* Réfection complète de l'ourlet du guindant de mon foc N°3 + Large pièce sur toute la largeur du foc déchiré pendant mon passage de Gascogne. Je le croyais mort celui là, de foc, déchiré la toile piquée de rouille (vraiment piquée de rouille). Je ne l'ai plus sorti du sac depuis lors, je le présente à Diégo, pour pièces, pour la grand voile. Il me dit pouvoir "le récupérer". C'est fait! Changement de la ralingue de guindant (mon ex drisse de grand voile changé à la Rochelle et de quelques mousquetons). Gros travail personnel dessus pour "avancer" Diégo (lavage, rinçage, pose des 14 mousquetons ...).
Ce foc intermédiaire me manquait vraiment pour équilibrer le bateau par "petits temps", surtout "au prés", vraiment content qu'elle soit "ressuscitée" 45 €
Ressuscitation de foc N° 3
Un brin piqué mais terriblement taillé



Pour le retour il me reste donc:

* Ma grand voile, euh bien repiquée, avec trois lignes de ris

* Quatre focs (le génois "poche" de 25 m², ce foc N° 3 de 18 m², foc N° 1 de 8m², et trinquette de 4m².

Et j'oubliais "l'ultime sauveuse" (environ 8 m²) celle qui m'a sauvé la mise durant près d'un tiers du chemin entre les Canaries et les Cap vert. Archi bricolée, mais solide ...


4 de ces 6 voiles sont d'origine (enfin depuis que j'ai acheté le bateau), deux petits focs ont étés "acquis" ici. Depuis le départ de France j'ai perdu une trinquette en mer, et mon foc N°2 lors de la tornade du Siné Saloum. Finalement cette garde robe, c'est mieux que ce que je n'espérais "à la base".

Quelques finitions sur le moteur


Une nouvelle "pompe à eau" de mer pour 130 €.

Ce prix comprend : L'objet en question, la pose de l'engin (remarquez notamment cette superbe "assise" en acier avec tenseur frabiqué "sur mesure"), (vous ne voyez pas la magnifique poulie de transmission en alu qu'il a fallu réaléser pour l'adapter en bous d'arbre en came), la révision complète de "l'engin": deux gros roulements à bille neufs, deux joints spis neuf, turbine neuve (et récupération de l'ancienne - au cas ou ...), une courroie de transmission (d'occasion) de rechange (toujours au cas ou ...)

Enfin une belle pompeuse suédoise à bord de l'Atao
"New pomp"

Un nouveau "coupe circuit moteur", mais toujours d'occasion ...
Un tube plein, un tube creux, un ressort, une décharge électrique, ça pousse le binz, et ça coupe tout, normalement ... Moi le mien de ressort il était un peu "fatigué", tenté de le changer deux fois sur le Saloum, puis au retour à Dakar Aruna m'offre un coupe circuit complet (d'occasion).

C'est le truc au centre là, au dessus du boulon qui brille, avec un petit collier vert ... Fallait le trouver l'enfoiré (au testeur sur le boulon, après installation du nouveau connecteur de clé, tu donnes donc un tour de clé pour éteindre le moteur, le testeur réagit, le moteur continue de ronronner, ben figure toi que t'as trouvé, t'as le "coupe circuit" qui déconne ...


Remplacement des batteries de servitude:

Ca y est c'est fait, elles sont installées, posées. Oui je suis bien endetté jusqu'à la 25ème génération des "Dujon".

Deux fois 70 ampères (je perds 40% de la capacité en ampère de mon "parc"), mais au moins elles tiendront, un peu, la charge ...

Chat échaudé (par ma batterie coréenne du Siné Saloum) j'ai acheté deux belles italiennes "avec entretien", d'importation, chères donc, de batteries bien entendu (après le coup de la Suédoise c'est pas un peu lourd? Comique de répétition une des règles de base de "l'humourologie" ...).

Bricolé en parrallèle, avec un bon gros interrupteur entre 2, un système pour continuer à charger les anciennes (batteries). Si ça "marche", et que je parviens à en charger 4 d'un coup (pas sûr des "capacités" du minable alternateur que j'ai récupéré) je m'autoriserais quelques "folies électrique" à bord pendant la traversée (accès à Max Sea - le lecteur de carte connecté au GPS, un film de temps en temps le soir, recopiages d'écritures que sais je?- quel luxe se serait ...).

Coût des batteries 50 000 francs pièce (85 €) + 10 000 francs d'acide sulfurique et d'un pèse acide (et la leçon par Aruna de "comment ça marche" - jamais vu faire moi, couillon de parisien - nous allons tenter de ressusciter "la coréenne") pour pouvoir enfin les entretenir au coup et compenser les maltraitances ponctuelles que je pourrais leur infliger.

Les batteries "avec entretien" ont vraiment sale réputation à bord des bateaux modernes, fabriqués en plastique ou en métal (peur des pertes d'acide perforant ces matériaux). Mais moi je suis "en bois" donc je vous emmerde (des avantages du bois).

De mon expérience, une batterie sans entretien est morte quand elle se décharge plusieurs fois (il suffit de trois fois) en la sollicitant trop fort trop souvent, même dans un laps de temps très court ...

Mon choix aujourd'hui et de tenter de les entretenir "au coup par coup", en fonction des efforts demandés. L'expérience et la comparaison me donneront peut être raison (z'ont de ces interrogations ces marins ...).

Oui elles sont bien arrimées, calées et lacées dans un coffret fixé. A moins d'un "salto arrière", je ne vois vraiment pas comment elles pourraient décaniller de là.

Donc budget total batteries 185 €



Photo du matin
Rien à voir avec le bricolage mais on s'en fout, "ça nous fait des vacances" ...

Pèche autours d'un voilier au mouillage. Une technique que je ne connaissais pas encore: entourer le bateau d'un filet (20 mètres de large, 2 mètres de fond, une jolie trémaille); donner "du tam tam" pour effrayer les poissons qui auraient pu s'abriter là; relever en plongeant sous la coque pour passer le bord du filet sous la quille et s'est joué ... Pêche active ...

Nb: depuis 15 jours des dizaines de tonnes de cadavres de poissons flottent dans la baie d'Hann, s'échouant "à la plage". Incroyable pollution de l'eau lors des premières averses de la "saison des pluies", drainant "à la mer" toutes les pollutions des bords de fleuve, et des égouts de Dakar. Je retire ce que j'ai dit lors de ma première visite des lieux il y a deux mois, ici c'est vraiment "top pollution". Ca pue c'est pas croyable, cette fois je refuse même de faire la vaisselle à l'eau de mer, ce n'est pourtant pas mon genre. Je me demande même si ma "courante" chronique depuis 15 jours ne viendrait pas de là.

Une journée seulement après la remise à l'eau, la ligne de flottaison de l'Atao est noire d'hydrocarbures.
Euh une chose de sûr, je ne mangerais pas de ce poisson péché là !

Pèche du matin en famille


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