14.7.09

Siné Saloum au fil ... des emmerdes ...


Parce que oui, il y en a eu, encore, des tas, d'emmerdes ...
Commençons par le plus grave !!!

Chien chien Roxao ...
Bon c'est clair Roxao, ma Parisienne, elle s'éclate. C'est la nature ! Vaches, chèvres, moutons, poulets, chats, les autres chiens, crabes tout est bon à emmerder (ça change bien du caniche talqué de Paris 8° qui fut son pain quotidien pendant 8 ans), à chicoter, à flairouillé. Et même aller taquiner de la hyène ou du chacal ça ne lui ferait pas peur, si je ne la retenais pas, ma bête féroce ... Ce jour là, à Foundiougne, c'est rencontre avec petit cochonou ... Le petit vicelard celui là qu'c'était, on aurait dit (euh), je me comprends ...
La veille au soir, Roxao l'avait découvert (cochonou)! D'abord elle a joué la dégoûtée (p'tain ça sent fort ce truc). Mais comme elle aime bien les trucs qui pue, il faut qu'elle vérifie ... Petit "sentage" de trou du cul, et "grouinkk grouinkk" la bestiole se cavale. Wahou Roxao adore!!!
En plus ça ne cavale pas bien vite un bébé cochon, c'est ben moins rapide qu'un chat, et ça sent mauvais / bon, mais d'une force !!! Enivrant, faut croire.

Bon ici, les cochons, ils sont en liberté, pour sûr. Les locaux se bidonnent, moi pareil. Faut voir Roxao, la tête au ras du sol, le nez planté là dedans, aveuglée par les jambonneaux de la bestiole, cavalcade et dérapages, bref on se marre. La "chasse" s'éloigne, on discute d'autre choses ...
Soudain, branle bas le combat, je vois ma Roxao qui court vers moi, la queue entre les jambes, les oreilles aplaties. Ça y est elle a fait une connerie !!! Derrière elle 200 kilos baveux lancés à 50 kilomètres heures. C'est la maman cochon qui charge. "touche pas au fruit de mes entrailles" ... Oh c'est chaud, même les locaux ne rigolent plus, tout le monde se perche, moi sur la table, Roxao me saute dans les bras, môman cochon tournant autour ... Finalement les "gens" maîtrisent leur bête, et on n'y pense plus. Sauf peut être Roxao: "Foiré de cafteur de cochonou, attend que je le retrouve !!!"

Le lendemain au petit matin, expédition "à terre", pour aller chercher une batterie, vite fait (ah oui mon alternateur de moteur est mort). Pas que ça à fiche ce matin, il faut profiter de la marée pour redescendre vers Dioloss ...
Roxao a senti "le cafteur", de loin, elle file, saloperie ...
Et re sarabande, grouinkk de cochonou qui appelle sa môman, Roxao le museau pointé dans son derrière, et moi à la traîne, avec ma laisse vide, inquiet de revoir surgir la môman de je ne sais où ...
Et c'est là que la cochonaille, habituée des lieux, se révèle plus futé qu'on ne le pensait. Il tend un piège à ma Roxao ... Petit virage serré à gauche, suivi d'un dérapage large à droite puis petit bond au passage de deux portes. Roxao, tout juste échauffée, pense que si cochonou il passe entre les portes, elle aussi avec sa taille fine, elle peut le faire, elle ne se donne pas la peine du petit bond ... Le piège était là! En bas des portes un putain de clou vachard, à bâbord ... Roxao lancée est bloqué net, plantée sur le clou ... Saloperie de cochonou, connaissait le terrain l'enfoiré ...
Roxao se débat un peu, déchirage de peau, mais beaucoup déchiré ... Un peu comme mes focs pourris par grand vent. Je fini par la libérer. La peau du ventre lui tombe sur les genoux, c'est "gore" le truc, écorchée comme un lapin, ça ne saigne pas beaucoup, mais c'est très ... Ouvert, pas belle la plaie.
Par chance nous sommes ici, "à la civilisation", Foudiougne, grand bled local, il existe une école vétérinaire. Nous louons un charrette à cheval et traversons la moitié de "la ville". Il est tôt, le véto (habillé d'une blouse blanche en tout cas) ouvre la porte. Toubab (héhé) thune du matin !
Il sort une piqûre d'antibiotique, me voilà rassuré, si il a accès aux antibio, il doit être véto ... Il y a du sable sur la plaie, il ne nettoie rien, malgré mes remarques. Il ne faut rien mettre affirme t'il, vous savez la bave de chien est un excellent antiseptique. Je suis septique, mais après tout, c'est lui qui a la blouse blanche ... Gros fil a gigot blanc, aiguille énorme, droite, grosse. Je maintiens la tête de Roxao, lui il coud, moi j'essaie de ne pas tomber dans les pommes ... Et ça recoud mon neveu, cinq points en tout et pour tout. Entre chaque point on pourrait glisser une carte postale ...

10000 francs mon Gilou (15 Euros). Il faut retourner au bateau, revenir donner l'argent. Roxao commence "à douiller", tout c'est passé si vite ... Me voilà avec un "grand blessé" à bord, ma Pépette va pas fort.

Retour sur Djiffere, ma bête souffle, visiblement souffre fort, c'est la première fois que je la vois saigner je crois, elle ne tient plus debout.
Le véto m'a donné une grosse "shooteuse" rempli d'antibiotique, à administrer en trois fois. Je traite la plaie au Dakin, ce n'est vraiment pas beau. Un jour, puis deux passent, Roxao léchouille et grignote la plaie. Fini par arracher trois des cinq points de suture. La plaie lui retombe sur le genoux. En examinant bien "le truc" je me rends compte que l'un des deux points de suture restant traverse carrément la mamelle, un espèce de fil nerf truc blanc relie tout ça, suinte ... Ouille, ça ne guérira pas comme ça.

Je décide de quitter le Saloum de rentrer à Dakar au plus vite (c'est là que je mangerais mes lunettes, mais ça c'est une autre histoire). Deux nuits, un jour pour remonter à Dakar (15 heures à l'aller - ça promet pour le grand retour, avec vents et courants "à contre").

Arrivé à Dakar un Dimanche, pas de véto disponible, Roxao ne se lève plus, ne fait plus ses besoins, ça sent "la mort". Mal au coeur "Mon chien chien"!
Le lendemain un Véto arrive au CVD (sur le bon conseil de Ida, qui habite là, mariée à un toubab, ils sont propriétaires de deux chiens). Opération "à chair ouverte" sur la table du bar, tout le monde en profite ... Peau toute rasée, anesthésie locale, éosine, 22 points de suture avec fils auto résorbant, antibiotiques ...

Moralité, deux jours plus tard Roxao court après les chats, comme d'hab ...
Facture: 20 000 Francs Cfa (30 euros) pour une opération lourde "à domicile".
Combien il aurait pris un véto en France pour ce type d'intervention ?
Ouch ça a été "auch" !



Pirogues
et "sauvetages en fleuve" ...


Le danger, dans le Siné Saloum, outre la navigation dans des fonds "hypothétiques", ce sont les pirogues. En navigation comme au mouillage, je "porte barbatages" en permanence (les bouées de protection antichoc sur les Oeuvres mortes du bateau). Hallucinant le nombre de chocs que j'ai pu prendre en seulement deux mois. Je venais de repeindre ces fameuses "oeuvres mortes" à Dakar (la partie émergée de la coque pour ceux qui ne suivent pas), le moindre frottement marque, donc ...

Empêcher les pirogues de t'aborder, pas toujours facile. Les douaniers, à Foundiougne, jouant de la surprise et du "flagrant délit" par défaut, accostent à mon bord alors que je suis à l'intérieur. Moralité "Méga bing" à tribord sur deux mètres, pas un mot d'excuse, deux mètres de rayure ...

Pirogues diverses: de pécheurs pour vendre du poisson ou autre babiole locale; pour amener un pote, local ou toubab; pour charrier 10 bidons de 20 litres d'eau ou du gasoil, batteries trop lourdes pour l'annexe et "j'en passe" ...

Ces pirogues sont très longues, peu manoeuvrantes, équipées en général d'un petit moteur 12 Cv avec marche arrière quasi inefficaces. Les "pilotes" sont souvent "jeunes", très jeunes parfois ... Courant du fleuve, vent de fin de saison. Les enfoirés m'ont souvent bingué.

J'imagine la parano pour naviguer là avec un voilier en polyester. Moi je répare avec un peu de peinture glycéro, un peu de mastic dans les cas les plus "durs". Mais eux, c'est le "Gel coat" qui saute de suite, pour sûr .. Accueillir chacun avec un flingue me semble être la seule solution pour éviter "les chocs". Ceci était une "emmerde" mais pas trop grosse, gérable dirais je, vite "on" prend l'habitude de brieffer trés sèchement les nouveaux arrivants ...

Le second problème c'est le "sauvetage" de pirogues. En quelques miles sur le fleuve, l'on m'a appelé trois fois "au secours". Moteurs en panne, disent t'ils. Saliou m'apprends rapidement que ces piroguiers économisent leur essence en se faisant tracter ... Une journée de pêche rapporte environ, quand c'est une bonne pêche, une quinzaine de kilos de poissons, environ 15 000 Francs CFA. Un tiers de la recette est pour le capitaine, un tiers pour l'essence (à 600 Fr le litre de mélange il faut vraiment ne se déplacer qu'avec le courant des marées), le dernier tiers se réparti entre les différents matelots ...

Quand toubab prend en charge la pirogue en la tractant, c'est une partie de l'essence "qu'on" économise. Les pirogues ont donc une fichue tendance à "tomber en rade" à proximité de l'Atao. Ou je suis parano !!!

Un jour, je tracte une pirogue. Le gars est seul à bord, il retire son moteur hors bord, il ne dispose pas de barre franche. Au début, il contrôle assez bien "sa glisse" en se penchant d'un coté à l'autre, limitant ses Zigzag ... Le trajet dure plusieurs heures, je ne fais pas trop attention à ce passager tracté ...

Après deux heures de ce petit jeu, le piroguier s'endort à moitié dans sa pirogue, ne la controle plus. Je ne suis pas assez vigilant, l'aussière qui le tracte s'emmèle dans le "Fletner" du régulateur d'allure, arrache la pale immergée, retord le cadre, fait tomber à l'eau une partie du système de pivot ...

Je hurle, trop tard, le mal est fait !

Ce foutu régulateur, qui n'a jamais fonctionné, coûte plus cher que la pirogue, que dire, que réclamer, le type est insolvable ???
Régulateur flingué ! Après deux ans de bricolage il commençait juste à fonctionner, sur le fleuve, bloquant / couinant toujours un peu "à la bascule", j'y étais presque, j'en suis sûr ...

En ce moment je re façonne les pièces manquantes, soudures, détordre le cadre. Par pure chance le Fletner arraché s'est entortillé autours de l'aussière, je ne l'ai pas perdu. Il me reste une petite chance de le faire fonctionner ce foutu "régul" pour le retour ...

Bref sur le Saloum, gare aux pirogues !!!

Mon arracheur de régulateur


Navigation sur le fleuve

Pas que la navigation sur le fleuve soit une emmerde "en général", non, du bonheur à l'état pur, de l'aventure, pour moi d'adrénaline (débouler toutes voiles dehors avec le courant - pointes GPS à plus de 8 noeuds - c'est vraiment ... flippant) ... Si le bateau se "plante" à cette vitesse presque sûr que tu "voles" à l'eau. Mais bien sûr quelques plantages "calment" les humeurs, les ardeurs ...


Mon premier "plantage involontaire"
Ce sera le seul échouage involontaire lors de mon premier "trip" hors carte au tournant du marigot de N'dangane. Joli cadre pour passer 24h00, couché sur la coque à 40° de gite



Première leçon de navigation, quand tu ne disposes d'aucune indication (cartes, un guide) sur le relief du fleuve ou du marigot à explorer :

Règle numéro 1:
Il faut naviguer quand la marée est basse, lorsque les chenaux se dessinent naturellement. Si tu navigues à marée haute, tu ne vois rien du fond (l'eau est trouble) et si tu te plantes il faut attendre que la marée descende puis remonte.
Règle numéro 2:
Il faut naviguer quand la marée est au plus bas, certe, mais avec la marée qui remonte juste. Si tu te plantes, tu auras vite fait de te dégager, avec la marée montante.
Règle numéro 3:
Prend ton temps, observe, attend le passage des pirogues. Les piroguiers vivent avec les mouvances des bancs de sable du fleuve. Ils connaissent "les passes" et passages. Tu ne peux pas les inventer, ni vraiment te fier à aucune carte (les bancs bougent). Les piroguiers sont sympas, ils te feront signe si tu t'engages dans un labyrinthe de dunes ...


Il est sûrement bien d'autres règles, pas eu le temps de les apprendre, de les comprendre, de les intégrer ... A vous de jouer, moi je rentre (grr grr ..).

Premier plantage sur le Saloum.
Flute Zut mes mastics de calfatage ont tous fondu.
Ici tentative de cotonnage en milieu humide ...



Merci à "Pape Saloum" qui m'a sorti (nous a) de cette mauvaise passe avec son "annexe" équipée d'un moteur Yamaha de 150 chevaux. Il n'a demandé aucun paiement, il nous a invité sur son terrain ensuite pour goûter les spécialités locales (huitres, coques, poissons, vin de palme et épices variées). Il a fallu "tracter" vraiment fort pour libérer l'Atao.

La marée précédente j'avais "planté" mon mouillage pour tenter de haler l'Atao par sa chaine "au guindau". On ne se rend pas bien compte des pressions que l'on excerce avec cette engin, je récupère mon ancre avec l'axe tout tordu, super dangereux, impossible de mouiller de peur que l'ancre ne se pose "à l'envers" et glisse sur le fond. J'emprunte un mouillage à mon pote Alain (nous faisons route ensemble - il me suivait ce jour là, il cale 1,7 métres, il s'est planté 200 mètres plus loin, nous nous sommes tenus compagnie durant ces longues attentes de marées) ... Ci dessous réparation de mon ancre.

Mon ancre chauffée au rouge
Pour détordre l'axe, charbon de bois et massette
A l'ancienne, ventilation "à la manivelle"



ECHOUAGES "CONTROLES"

5 fois de suite, je m'échoue pour tenter un "calfatage sauvage" en milieu humide, j'ai horreur de ces "trous" dans ma coque. Plages "à forts tombants", plages "plates", plages "entre deux bancs", plages "avec petit lit de rivière" pour subtilement glisser ma coque. Rien à faire, pas assez de marnage (différence de hauteur d'eau entre marée haute et marée basse), la coque ne se découvre pas assez. D'un échouage à l'autre les mastics "fondent" de nouveaux, faute de pouvoir sécher. Il faudra retourner à Dakar, repayer une sortie d'eau, se "retaper" un calfatage complet.

Joli cadre pour un échouage "controlé"



Mouillage de secours frappé à la drisse de grand voile pour accentuer l'angle de gite. On "hale" au winche. Pas de bol la drisse n'est pas prévue pour des efforts "traversiers". Soudain la bome s'écrase sur le pont, balancine sectionnée. Je me fais hisser en tête du mât avec du fil et une aiguille, epissure de "haut vol".

Aliou dit Saliou, mon guide admiratif
Ils sont fous ces Toubabs, grimper là haut ...
A sa droite le repas du soir fraichement "cueilli" sur le banc de sable.
Ce ne sont que quelques kilos de coques et d'huitres que nous cuirons sur une bonne flambée de bois.




ANNEXE

Mon moteur hors bord (révisé complètement il y a moins d'un mois à Dakar) d'annexe refuse de démarrer après 8 jours dans le Saloum (essence frelatté ? Injecteurs bouchés par les saletés de l'eau?). Je fini par m'habituer "à ramer".
Un matin, je "saute" dans l'annexe un peu "lourdement chargé (deux batteries sous le bras). Crac, je passe à travers, droit dans l'eau, le fond décollé, il fait trop chaud ici, les vieilles colles fondent ... Bon reflexe je "dépose" les batteries sur le pont, avant de couler moi même en personne ...


MOTEUR

"On" va faire vite: 12 heures de fonctionnement entre Dakar à Djiffere, moralité à l'arrivée:

L'alternateur ne fonctionne plus !
Cela me contraindra à continuer "la valse des batteries" pour recharger mes batteries "à terre" durant près de trente jours le temps que je trouve une solution. Cette valse m'offre une réelle vision de la distribution de l'electricité dans le Saloum. La majorité des villages (surtout dans les iles) n'ont tout simplement aucune connexion, ils "fonctionnent" avec des panneaux solaires et des groupes electrogènes. Dans ce cas la recharge me coûte à chaque fois 2000 Fr CFA (3€) - somme risible de "chez vous" mais moi ça me plombe bien le budget quotidien, l'annexe, la logistique quotidienne et surtout surtout la vie quotidienne à bord (lampe à pétrole le soir) ... Mes batteries, nous le savions ne tiennent plus la charge, c'est de l'argent foutu en l'air.


Une batterie neuve: Après 15 jours à ce rythme j'investi (60 €) dans une batterie neuve de 70 ampères. Coréenne, elle ne tiendra qu'une charge, trois jours, je suis déjà loin de "chez le marchand". Mauvaise affaire sénégalaise.

Changement d'alternateur: Après 30 jours (et diverses tentatives de solutions alternatives pour mon alternateur - notamment de "re enduire" la bobine - faut tout démonter - travail de "ouf" - maraboud'ficelle - c'est pas le marchand "du coté de chez vous" qui vous proposera ça!!!) je finis par acquérir (au troc, contre un de mes "maîtres outils", ma scie circulaire, dégouté de ne plus "l'avoir") un alternateur "de base Peugeot (le mien était "gonflé" paraît t'il).

    Nouvel alternateur "tout neuf"



Le moteur refuse de s'éteindre : Ca me change !!! Mais trés génant quand même, contraint de couper le moteur "au réservoir" à chaque fois. Il faut donc réamorcer le Gazoil à chaque démarrage, bonjour le "pompage" des batteries ... Problème de connecteur (c'est le "binz où tu mets la "clef de contact pour démarrer": démontage du tableau de bord, puis du connecteur dans le tableau, puis du boitier même du connecteur (les joies de l'electricité) pour trouver, au final 2 tonnes de rouille qui tombe du boitier qui est foutu, complètement corrodé ... Il faut le changer, négociations "à la sénégalaise" qui pasent de 30 000 à 10 000 francs pour des trucs au trois quart inadaptés. Je fini par en trouver un "sur mesure" à Kaolac pour 3500 francs (6€). A peine ce circuit réinstallé, c'est le coupe circuit du moteur qui lache, le moteur refuse toujours de s'éteindre (j'y reviendrais) ...

Connecteur dans tableau de bord

Tous ces problèmes n'empéchaient pas de me déplacer au moteur, j'ai pu compter sur lui pour me déplacer durant tout mon "périple" au Saloum, jusqu'à ce que:

Au départ pour Dakar, la pompe à eau de refroidissement du moteur (changée et complètement révisée il y a un an à Marans) s'encrasse et brûle ... Le sable et les bestioles des eaux saumatres et chaudes du Saloum se sont infiltrés dans la turbine en passant à travers la grille de protection du passe coque d'aspiration de l'eau de mer et le bac de décantation. Solution préventive envisageable, ajouter une éponge fine dans le filtre de décantation d'arrivée de l'eau ...

Et pourtant, il tourne !

Rien à reprocher à Aruna (mon mécano Dakarois) il a fait sa part de boulot, le moteur démarre au quart de tour et propulse le bateau. Ce sont juste les "périphériques" récupérés sur l'ancien qui me lâchent les uns après les autres.
Je hais la mécanique !!!

6 commentaires:

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